Etant un chien "nordique", l'Akita
Inu ne nous était pas totalement inconnu. En effet, dès
1985, j'ai eu deux Alaskan Malamutes. Deux mâles, arrivés
à 6 mois d'intervalle à la maison... le tout vivant sou
sle même toit qu'une chienne croisée berger... Il y en
eu des bagarres, et des belles... avec parfois de la couture dans le
lard à la clef. Mais malgrè cela, j'ai réussi à
conserver mes chiens ensembles dans la maison, et former ainsi un petit
attelage.
Les années passèrent, entrecoupées d'entraînements
au kart, de grognements, de bagarres pour quelque chose, et de bagarres
pour rien. Ces derniers sont devenus des adultes, puis des vieux chiens.
Ils s'en sont allés un jour rejoindre leurs ancêtres dans
les territoires aux neiges éternelles.
Treize ans et demi de Malamute... il y aurait tellement de choses à
raconter.
Durant les années qui suivirent, nous n'avons pas eu l'occasion
d'avoir d'autres chiens.
Et puis un jour, après deux ans de mûre reflexion, l'idée
revint sur le tapis...
J'étais le plus difficile des 2: Il devrait être de grande
taille, avoir le poil mi-long, des oreilles petites et triangulaires,
une queue si possible en panache (facultatif :-D), et une tête
de nounours. Un sale caractère et si possible une indépendance
affichée seraient un plus...
Lorsqu'on y réfléchit bien, il n'y a pas des masses de
choix...
Sandra était beaucoup plus souple, étant de toutes façons
plus "chat" avec son matou Baucent (qui au demeurant réagit
comme un chien...), elle se serait contentée de n'importe quel
bon toutou.
Moi, je me disais que tant qu'à pouvoir choisir la forme et la
couleur...
.
Un jour d'octobre 2002, elle est revenue du travail en me disant qu'une
collègue à elle avait un chien tout roux, qui ressemblait
en taille et en aspect à mes Mala, qu'il était mignon...
et qu'elle voulait cela parce quelle était sûre que ce
chien me plairait....
Ne se souvenant pas de la race, mais savais que c'étais ni un
Husky, ni un Eskimo, ni un Malalute...
il était difficile de se faire une idée. Il devait y avoir
erreur... Je ne voyais pas du tout, ayant totalement occulté
l'Akita.
Cela a duré quelques semaines et puis un jour nous avons fini
par voir ensemble le chien en question qui arrivait.
Moi surpris (en fait, j'étais à 100 lieux de songer aux
Akita): "Ah... c'est un Akita. C'est con comme chien, plus con
que les Malas... t'es sûre que tu veux cela...".
On s'est donc renseigné, regardé pleins de documents sur
les Akitas pour en savoir un peu plus.
Je préférais les bringés au regard des photos sur
les sites Internet. On a fini par tomber d'accord pour un mâle
bringé.
Ne connaissant pas la race ni personne en ayant, on a appelé
2 ou 3 éleveurs, dont Sabrine et Jocelyne. On en voulait un si
possible à la sortie de l'hiver, afin de profiter au mieux des
belles journées pour sociabiliser le futur toutou en le promenant
sous le soleil...
C'est Jocelyne qui a retenu notre attention car elle annoncait une portée
pour février suivant. Cela collait bien...
S'en sont suivit des heures de discussion au téléphone,
j'exagère à peine. Jocelyne ne voulait pas refiler ses
bébés à n'importe qui. Et à la reflexion,
elle avait raison.
Le fait de savoir mon passif Malamute l'a toutefois mise en de bonnes
disposition (:-D).
C'était légitime. Un chien comme cela ne s'acquiert pas
à la légère comme une peluche non plus.
Je lui ai donc demandé pour un mâle, bringé, de
grande taille... et le miracle s'est accompli... Yuko, sa femelle gestante,
avait entendu la commande. Le 15 février naissait un petit bonhomme
bringé, qui, selon Jocelyne, devrait être grand.
On réserve donc la perle rare.
Le nom...
Oui, le choix du nom ne s'est pas fait sans difficulté.
Je voulais Uruk, mais Jocelyne se doutant d'une sournoise attaque de
mon passé Malamute me persuada de donner un nom Japonais à
un Akita. Après d'âpres discussions, on tombe donc d'accord
pour Uruko, ayant eu confirmation qu'à défaut de signifier
quelquechose de précis, cela ne voulait rien dire d'embêtant
en japonais... Et même si le suffixe -ko est en général
attibué aux filles, cela se fait parfois pour les garçons.
Ce sera Uruko donc.
Puis , les semaines suivantes, on regarde les photos sur le site de
Jocelyne, l'évolution de la portée, et au mois d'avril,
le 15 précisément, on dit au revoir au Chat et on part
en expédition à Peyrusse le Roc au fin fond de l'Aveyron
chercher l'oiseau.
Sur place, génial: On était parmi les premiers aussi on
a vu quasiment toute la portée, juste arrivée au 2 mois
sans lesquel Joce ne les laissait pas partir. Des petits tonneaux sur
patte, tous plus craquants les uns que les autres.
On papotte, on boit un coup, on visite l'élevage: Papa Gumo et
maman Yuko nous semblent grands et impressionnants (si on savait...
:-D).
Jocelyne nous assène pleins de noms et toutes les filiations.
Sandra s'avère beaucoup plus douée que moi pour cela.
On joue avec la portée, et on repart dans l'après midi
avec le bébé sous le bras, des croquettes "comme
il faut" pour un petit roitelet de son rang, et une tonne de conseils
soigneusement empaquetés par la mère Joce, toujours inquiète
de voir partir ses bébés avec des inconnus un peu bizarre
(je n'avais que le mot Malamute à la bouche à l'époque,
et Sandra annonçait qu'elle n'avais eu qu'un Pinscher Nain comme
chien auparavant).
Le voyage de retour s'est bien passé. Pour une première,
le bébé à bien avalé ses 3h30 de route avec
un arrêt pipi sur l'autoroute à mi-chemin. Assez zen, d'ailleurs.
Vers 19h, on arrive, et là...le chat s'apperçoit qu'il
n'est plus l'unique, mais plus qu'UN des rois de la maison... et lui
oppose quelques coups de patte bien ajustés et une franche hostilité
mêlée de curiosité.
Il n'empêche que dès le départ, Uruko lui vouera
un intérêt (hem) croissant, et que celui ci deviendra réciproque
au fils des mois, les 2 jouant régulièrement, le chat
faisant office de chef de meute vis à vis du jeunot.
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Aujourd'hui, Uruko est un jeune adulte qui obéit
bien (assis couché). et facile à vivre. Le rappel est
toutefois moyen, mais c'est un Akita aussi, avec un caractère
de chat, c'est ce qui fait aussi son charme.
Il est très près de nous, évidement, mais il l'est
aussi aussi de nos amis les plus proches.
Il n'est pas hyper dominant avec les autres chiens. Bien entendu, il
restera un Akita Inu.
Mais en général, si le chien en face est cool, baisse
le regard, se soumet, et lui offre des présents digne de son
rang, cela se passe plutôt bien.
Seul soucis: Il est chasseur de plumes et de rongeurs... aussi gare
les poules et les souris!!
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