Comment on est tombé dedans...




Nous avons fait l'acquisition d'Uruko, notre premier Akita Inu, durant l'hiver 2003-2004.
Voici notre parcours qui nous a permis d'arriver jusqu'à cette merveilleuse race...

Etant un chien "nordique", l'Akita Inu ne nous était pas totalement inconnu. En effet, dès 1985, j'ai eu deux Alaskan Malamutes. Deux mâles, arrivés à 6 mois d'intervalle à la maison... le tout vivant sou sle même toit qu'une chienne croisée berger... Il y en eu des bagarres, et des belles... avec parfois de la couture dans le lard à la clef. Mais malgrè cela, j'ai réussi à conserver mes chiens ensembles dans la maison, et former ainsi un petit attelage.
Les années passèrent, entrecoupées d'entraînements au kart, de grognements, de bagarres pour quelque chose, et de bagarres pour rien. Ces derniers sont devenus des adultes, puis des vieux chiens. Ils s'en sont allés un jour rejoindre leurs ancêtres dans les territoires aux neiges éternelles.
Treize ans et demi de Malamute... il y aurait tellement de choses à raconter.


Durant les années qui suivirent, nous n'avons pas eu l'occasion d'avoir d'autres chiens.
Et puis un jour, après deux ans de mûre reflexion, l'idée revint sur le tapis...
J'étais le plus difficile des 2: Il devrait être de grande taille, avoir le poil mi-long, des oreilles petites et triangulaires, une queue si possible en panache (facultatif :-D), et une tête de nounours. Un sale caractère et si possible une indépendance affichée seraient un plus...
Lorsqu'on y réfléchit bien, il n'y a pas des masses de choix...
Sandra était beaucoup plus souple, étant de toutes façons plus "chat" avec son matou Baucent (qui au demeurant réagit comme un chien...), elle se serait contentée de n'importe quel bon toutou.
Moi, je me disais que tant qu'à pouvoir choisir la forme et la couleur...
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Un jour d'octobre 2002, elle est revenue du travail en me disant qu'une collègue à elle avait un chien tout roux, qui ressemblait en taille et en aspect à mes Mala, qu'il était mignon... et qu'elle voulait cela parce quelle était sûre que ce chien me plairait....
Ne se souvenant pas de la race, mais savais que c'étais ni un Husky, ni un Eskimo, ni un Malalute...
il était difficile de se faire une idée. Il devait y avoir erreur... Je ne voyais pas du tout, ayant totalement occulté l'Akita.

Cela a duré quelques semaines et puis un jour nous avons fini par voir ensemble le chien en question qui arrivait.
Moi surpris (en fait, j'étais à 100 lieux de songer aux Akita): "Ah... c'est un Akita. C'est con comme chien, plus con que les Malas... t'es sûre que tu veux cela...".

On s'est donc renseigné, regardé pleins de documents sur les Akitas pour en savoir un peu plus.
Je préférais les bringés au regard des photos sur les sites Internet. On a fini par tomber d'accord pour un mâle bringé.

Ne connaissant pas la race ni personne en ayant, on a appelé 2 ou 3 éleveurs, dont Sabrine et Jocelyne. On en voulait un si possible à la sortie de l'hiver, afin de profiter au mieux des belles journées pour sociabiliser le futur toutou en le promenant sous le soleil...

C'est Jocelyne qui a retenu notre attention car elle annoncait une portée pour février suivant. Cela collait bien...
S'en sont suivit des heures de discussion au téléphone, j'exagère à peine. Jocelyne ne voulait pas refiler ses bébés à n'importe qui. Et à la reflexion, elle avait raison.
Le fait de savoir mon passif Malamute l'a toutefois mise en de bonnes disposition (:-D).
C'était légitime. Un chien comme cela ne s'acquiert pas à la légère comme une peluche non plus.

Je lui ai donc demandé pour un mâle, bringé, de grande taille... et le miracle s'est accompli... Yuko, sa femelle gestante, avait entendu la commande. Le 15 février naissait un petit bonhomme bringé, qui, selon Jocelyne, devrait être grand.

On réserve donc la perle rare.

Le nom...
Oui, le choix du nom ne s'est pas fait sans difficulté.
Je voulais Uruk, mais Jocelyne se doutant d'une sournoise attaque de mon passé Malamute me persuada de donner un nom Japonais à un Akita. Après d'âpres discussions, on tombe donc d'accord pour Uruko, ayant eu confirmation qu'à défaut de signifier quelquechose de précis, cela ne voulait rien dire d'embêtant en japonais... Et même si le suffixe -ko est en général attibué aux filles, cela se fait parfois pour les garçons.
Ce sera Uruko donc.

Puis , les semaines suivantes, on regarde les photos sur le site de Jocelyne, l'évolution de la portée, et au mois d'avril, le 15 précisément, on dit au revoir au Chat et on part en expédition à Peyrusse le Roc au fin fond de l'Aveyron chercher l'oiseau.

Sur place, génial: On était parmi les premiers aussi on a vu quasiment toute la portée, juste arrivée au 2 mois sans lesquel Joce ne les laissait pas partir. Des petits tonneaux sur patte, tous plus craquants les uns que les autres.
On papotte, on boit un coup, on visite l'élevage: Papa Gumo et maman Yuko nous semblent grands et impressionnants (si on savait... :-D).
Jocelyne nous assène pleins de noms et toutes les filiations. Sandra s'avère beaucoup plus douée que moi pour cela.
On joue avec la portée, et on repart dans l'après midi avec le bébé sous le bras, des croquettes "comme il faut" pour un petit roitelet de son rang, et une tonne de conseils soigneusement empaquetés par la mère Joce, toujours inquiète de voir partir ses bébés avec des inconnus un peu bizarre (je n'avais que le mot Malamute à la bouche à l'époque, et Sandra annonçait qu'elle n'avais eu qu'un Pinscher Nain comme chien auparavant).

Le voyage de retour s'est bien passé. Pour une première, le bébé à bien avalé ses 3h30 de route avec un arrêt pipi sur l'autoroute à mi-chemin. Assez zen, d'ailleurs.
Vers 19h, on arrive, et là...le chat s'apperçoit qu'il n'est plus l'unique, mais plus qu'UN des rois de la maison... et lui oppose quelques coups de patte bien ajustés et une franche hostilité mêlée de curiosité.

Il n'empêche que dès le départ, Uruko lui vouera un intérêt (hem) croissant, et que celui ci deviendra réciproque au fils des mois, les 2 jouant régulièrement, le chat faisant office de chef de meute vis à vis du jeunot.



Aujourd'hui, Uruko est un jeune adulte qui obéit bien (assis couché). et facile à vivre. Le rappel est toutefois moyen, mais c'est un Akita aussi, avec un caractère de chat, c'est ce qui fait aussi son charme.
Il est très près de nous, évidement, mais il l'est aussi aussi de nos amis les plus proches.
Il n'est pas hyper dominant avec les autres chiens. Bien entendu, il restera un Akita Inu.
Mais en général, si le chien en face est cool, baisse le regard, se soumet, et lui offre des présents digne de son rang, cela se passe plutôt bien.

Seul soucis: Il est chasseur de plumes et de rongeurs... aussi gare les poules et les souris!!

Depuis deux ans qu'il est arrivé, il y en aurrait là aussi à raconter.
C'est un chien très présent, très famille. Même collant parfois.

On tâchera d'agrémenter ce site d'annecdotes qui pourront servir à d'autres, dans la page éducation.


On envisage par la suite d'acquérir un autre Akita (une chienne!!), si possible bringée et de grande taille pour s'assortir avec Uruko.
Mais pour le moment, c'est encore un peu prématuré...




 
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